Carnet de route

la "positive" attitude
Le 11/12/2010 par Antoine
Sortie des 11 et 12/12/2010: 2 sorties découverte découverte en ski de rando, "durcies" par les conditions de neige. En voici un petit aperçu très subjectif : L’optimiste se sera réjouit de voir un petit couloir continu encore en neige pour faire ses premiers pas ; le pessimiste se sera demandé pourquoi vouloir faire du ski alors qu’il n’y a pas de neige. L’optimiste aura apprécié le grand ciel bleu et les sommets ensoleillés, le pessimiste aura regretté d’être resté dans l’ombre dans la froideur des combes. L’optimiste aura contemplé les chamois en train de paître ; le pessimiste n’y aura vu que tes taches noires au milieu des rochers gris. L’optimiste aura espéré que la neige dure du matin transforme un peu avec les quelques degrés de la mi-journée ; le pessimiste aura remarqué d’emblée que la neige était déjà transformée… en béton glacé. L’optimiste débutant regarde derrière lui et mesure ce qu’il vient de faire ; le pessimiste débutant soupire en voyant ce qui l’attend. L’optimiste aura apprécié de finir la course seul sur une piste de descente ; le pessimiste aura lui retenu les interminables secousses des spatules sur cette neige glacée marquée par les chenilles de la dameuse. L’optimiste aime la marche à pied ; le pessimiste aura trouvé dommage d’avoir parfois eu à porter les skis. L’optimiste aura su profiter du grand air de la montagne pour se dégager les bronches ; le pessimiste aura maugréé contre les fortes bourrasques de vents qui tentaient de le faire chuter. L’optimiste aura découvert dans ses compagnons de courses de véritables « cousins » ; le pessimiste aura quant à lui douté de sa place dans cette famille de skieurs. Certains optimistes iront même jusqu’à dire qu’ils ont profité de la sortie pour essayer le monoski, là où un pessimiste aurait pesté contre ses fixations en voyant un de ses skis s’échapper dans les buissons. La réalité de ce week-end se situe quelque part entre ses sentiments. En ce qui me concerne, grâce à la bonne humeur partagée au cours de ce week-end, c’est bien sûr le ressenti « optimiste » qui m’habite, et je pense qu'il en est de même pour mes compagnons. Et pour preuve : nous reviendrons !